It's just you and I ▬ ft. Ari ♥

Date d'inscription : 11/09/2023

Renée venait tout juste de rentrer chez elle après une longue journée de travail. Elle était fatiguée, mais une tranquillité douce régnait dans son appartement. Elle se dirigea directement vers la cuisine, déposant son sac à main sur le comptoir tout en laissant échapper un soupir de soulagement. La journée avait été éprouvante, mais elle se sentait enfin à l'aise dans son propre espace.

Après avoir pris quelques minutes pour décompresser, Renée commença à vaquer à ses occupations habituelles. Elle se débarrassa de ses chaussures et de sa veste, alluma doucement quelques bougies parfumées pour créer une ambiance apaisante, puis se dirigea vers la salle de bain pour se préparer à une douche bien méritée.

Alors qu'elle commençait à se dévêtir, le bruit distinct de la clé tournant dans la serrure la fit sursauter. Elle se figea, le cœur battant. Personne ne devrait rentrer chez elle si ce n'était pas prévu. Elle attrapa rapidement une serviette et s'enroula dedans, l'angoisse montant légèrement.

La porte s'ouvrit, et Renée retint son souffle. C'était Ari, sa meilleure amie de toujours, qui fit son apparition, souriante et enjouée comme à son habitude.

Renée laissa échapper un soupir de soulagement mêlé de rire. "Ari, tu m'as surprise ! Mais c'est toujours un plaisir de te voir." Elle posa sa serviette sur le rebord du lavabo, enfin rassurée.

Renée se sentit détendue en présence de son amie. Elle sourit sincèrement. "Ma journée était stressante, mais maintenant que tu es là, ça s'annonce beaucoup mieux. Je suis ravie de te voir, Ari." Les deux amies commencèrent à discuter, oubliant momentanément les soucis du monde extérieur, et Renée savait qu'elle allait passer une soirée agréable en compagnie de sa meilleure amie.

@Ari Holloway 2708723484

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Ari regardait les heures défilées sur la pendule accrochée sur mur, elle ne pouvait s’empêcher de compter les minutes qui lui restaient. Elle n’avait qu’une envie, c’était de rentrer chez elle et de se laisser tomber dans son lit. D'ordinaire, pleine d’énergie, ce n’était guère le cas aujourd’hui. Peut-être parce qu’elle savait que dans la salle de cinéma qu’elle était censée s’occuper, il n'y avait qu’une dizaine de personnes maximum? Le film devait être un véritable flop et seuls quelques curieux avaient eu le courage de franchir la porte. La jeune femme avait bien passé une tête pendant quelque temps, mais elle avait très vite fait marche-arrière. Certes, c’était peut-être son travail d’attirer les gens au cinéma, mais pour ce film-là, aucune chance qu’elle arrive quelqu’un à venir le voir. C’était barbant. L’acting était digne d’un enfant et l’émotion transmise était quasi inexistante. Qu’est-ce qui avait bien pu passer dans la tête du réalisateur pour filmer ça?
Le bruit des portes la fit sursauter et elle salua avec un grand sourire sur les lèvres. Enfin terminé. Elle allait pouvoir rentrer chez elle, à deux doigts de faire une petite danse de la joie pour montrer son bonheur. Mais alors qu’elle était en train de vérifier que personne ne restait dans la salle ou même dans les toilettes, son téléphone vibra dans ses poches. L’une de ses sœurs. Pensant pouvoir trouver un taxi par ce biais, elle déchanta vite en voyant le message. “j’ai ramené un copain pour étudier, tu peux dormir ailleurs?” Un soupir franchit ses lèvres. “Su-per.” Elle était exclue de sa chambre pour que madame puisse bosser.
Ari aurait pu refuser, mais par chance pour elle, elle avait un autre endroit où dormir quand ses sœurs lui en faisaient voir de toutes les couleurs. Après avoir répondu un rapide : “ouais t’as intérêt à juste bosser sinon j’t’explose.” la jeune demoiselle prit la direction de chez Renée.
“Désolée de débarquer à l’improviste, tu ne m’en veux pas?” Yeux de cocker. Renée devait sans doute s'être habituée à voir Ari squatter. Il faut dire que la maison Holloway était un peu juste pour cinq personnes. “Moi aussi, je suis contente! Ça fait trop looongtemps.” Pas tellement. Mais Ari avait besoin de Renée dans sa vie, c’était un peu son oxygène à elle. “Je dois frapper qui pour que ta journée soit plus détendue?” Elles étaient à des années-lumière l'une de l’autre, mais si elle n’allait pas bien, Ari n’irait sans doute pas mieux.

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La journée avait été longue, et Ari était manifestement épuisée. Son regard fatigué et son soupir en disaient long sur son désir de rentrer chez elle. Je la comprenais parfaitement, même si nos vies étaient très différentes. Travailler dans un cinéma pouvait être passionnant, mais il y avait aussi ces jours où les salles étaient désertes et les films décevants.

Lorsque Ari reçut un message de l'une de ses sœurs lui demandant de quitter sa propre chambre pour étudier avec un copain, elle était légèrement contrariée. Cependant, elle avait l'habitude de ces petits désagréments familiaux et avait un autre endroit où dormir. Elle acquiesça en répondant rapidement, puis se prépara mentalement à me rejoindre.

Lorsqu'elle arriva chez moi, je fus agréablement surprise par sa présence. Les visites impromptues d'Ari étaient toujours les bienvenues. Elle s'excusa pour son arrivée à l'improviste, mais je secouai la tête avec un sourire chaleureux. "Oh, Ari, tu sais que tu es toujours la bienvenue ici, peu importe quand. Et ça fait trop longtemps en effet. J'avais presque oublié à quoi ressemblait une journée sans toi." Mon sourire s'élargit alors que je lui fis signe de s'installer.

Sa question sur la façon de rendre ma journée plus détendue me fit rire doucement. "Tu as déjà accompli cela en venant ici, Ari. Ta simple présence suffit à égayer ma journée. Et puis, on pourrait peut-être regarder un bon film ce soir pour te rattraper de celui que tu as dû subir au cinéma." Dis-je simplement en jetant un coup d'œil à l'étagère des DVDs. "Ou alors, on peut aussi se commander chinois et passer la soirée à bitcher sur tous ces cons qui nous emmerde?" terminé-je avec un sourire mutin aux coins des lèvres.
J'entrepris également de réduire la distance qui me séparait de ma meilleure amie pour venir me lover dans le creux de son cou. Là, j'hume son parfum si singulier et plein de nostalgie, je reste colée à elle un instant et lui dit tout bas : "A la base, j'allais me doucher... Mais, on peut continuer de discuter dans la salle de bain si tu veux..."

@Ari Holloway 2374254190

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Se faire mettre à la porte de chez elle était monnaie courante chez les Holloways. N’ayant qu’une chambre pour les trois, il était compliqué parfois de s’organiser. Mais si, c’était pour les études, nul doute qu’Ari n’allait pas lui hurler dessus. Elle aurait juste à vérifier demain matin que sa sœur était bien seule à son réveil. Non pas qu’elle leur interdisait d’avoir des amis, mais Ari ne voulait pas qu’elles se laissent distraire. Désirant ce qu’il y avait de mieux pour ses sœurs, Ari avait tendance à être un peu relou sur les bords.
Par chance, elle-même pouvait compter sur Renée pour l’héberger, l’espace d’une nuit. “J’ai bien fait de passer alors, tu aurais fini par m’oublier totalement.” dit-elle en posant une main sur son cœur. Même si a jeune femme l’avait dit sur le ton de l’humour, nul doute qu’elle ne s’en remettrait pas si un jour, Renée décidait de la rayer de sa vie. Chacune avait un emploi du temps compliqué et une vie bien opposée. Parfois, Ari aimerait que tout ça soit différent, mais est-ce que la relation aurait été la même dans ce cas-là?
“J’aime beaucoup ta deuxième idée, ça me manque de bitcher, vraiment ! Je te jure, sourire aux gens, c’est épuisant. Encore plus quand ils vont regarder un film à mourir debout, tu te demandes pourquoi ils se torturent de la sorte. T’as juste envie de les secouer et de leur dire d’aller s’acheter un meilleur goût.” Un rire s’échappa de ses lèvres. Un sentiment de bien-être circula dans ses veines quand elle vint la prendre dans ses bras. Cette proximité lui avait toujours fait du bien. Elle l’apaisait autant qu’elle faisait danser son cœur à cent à l’heure. “Va te doucher, j’vais en profiter pour passer commande?” Parce qu’être dans la même pièce qu’elle alors qu’elle prend sa douche. Non. Pas que cela la gêne non plus. Juste qu’Ari n’était point certaine de pouvoir aligner une phrase correcte si elle avait la vision d’une Renée sous l’eau.

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"Oh, Ari, crois-moi, je ne t'oublierais jamais," dis-je en me blottissant dans ses bras avec un sourire mutin, laissant mes yeux jouer avec une lueur d'anticipation. La présence d'Ari dans ma vie était une constante rassurante, un pilier sur lequel je pouvais toujours compter, même lorsque nos emplois du temps surchargés nous éloignaient. Sa légèreté et sa spontanéité étaient un contrepoint parfait à ma propre vie parfois trop sérieuse.

Le rire éclatant d'Ari remplissait la pièce alors qu'elle partageait son expérience du cinéma. Je me joignis à son rire en hochant la tête. "Je comprends totalement ce que tu veux dire. Parfois, les choix des gens en matière de divertissement sont un mystère total. Mais tu as raison, sourire est un art, même lorsque tu as envie de secouer les gens."

"D'accord, je vais prendre une douche," avais-je dit en quittant la pièce. "Tu peux commander ce que tu veux, je te fais confiance pour choisir quelque chose de délicieux." Je lui tendis ma carte de crédit, sans la moindre trace de prétention, et ajoutai avec un clin d'œil : "Et on peut totalement valider la soirée langue de vipères. J'aurai sûrement de quoi baver sur les clients et sur mon père."

Je la quittai à contrecœur pour me rendre rapidement sous la douche. Un petit sourire mutin au coins des lèvres, je lui jette un dernier coup d'œil amusé. Ravie de la savoir avec moi pour la soirée, et sans doute la nuit, Ari était de ces gens qui vous font oublier le temps qui passe. Je me place alors sous le jet d'eau chaude et je m'emploie à laisser la chaleur m'apaiser les muscles fatigués. Mes pensées divaguèrent un instant, tandis que l'eau ruisselait sur ma peau. Je me demandais combien de temps cela faisait depuis notre dernière rencontre, et je réalisais à quel point ces moments étaient essentiels pour moi. Nous nous voyons souvent. Je veux dire, vraiment souvent. Mais quelque part je me dis que ce n'était sans doute jamais assez et que j'aimerais l'avoir auprès de moi pour toujours. Pensées adolescentes s'il en est, mais que voulez-vous? Je l'aime vraiment beaucoup.

Rafraîchie et revitalisée, je revins dans le salon, enroulée dans une serviette moelleuse. Ari avait déjà pris place, occupée à passer commande pour notre soirée.

Mes pensées tournaient autour de la complicité que nous partagions, et j'étais reconnaissante d'avoir une amie comme Ari dans ma vie. J'entreprends de m'installer sur le canapé, courtement vêtue, et posée là avec les cheveux encore mouillés je la regarde simplement lorsqu'une sensation de joie immense m'envahie les sens.

@Ari Holloway 1679480136

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“Mouais, ne jamais dire jamais, hein?” dit-elle en faisant une petite moue triste. Bien entendu, connaissant le caractère d’Ari, jamais elle n’allait permettre à Renée de l’effacer de sa mémoire. Même si elle souhaitait l’écarter de sa vie, la petite blonde ferait son maximum pour l’en empêcher. La jeune femme ne pouvait guère s’imaginer sans la présence de l’autre jeune fille dans sa vie. Elle était aussi importante à ses yeux que sa propre famille. Nul doute qu’elle perdrait une partie d’elle-même si jamais Renée disparaissait de sa vie d’un coup. Au fond d’elle, une petite lueur sombre était bien présente, celle qui la faisait douter par moment. Elles étaient si différentes et Ari avait cette crainte que leurs différences finissent par les briser malgré leur lien. “La dure loi de la vie sans doute, à croire qu’il faut être hypocrite même quand tu ne le veux pas.” Ari laissa échapper un petit soupire en secouant doucement la tête.
La jeune femme se mit à rire alors que Renée partait en direction de la douche. Elle n’aimait pas vraiment dire du mal des gens, mais elle devait avouer que parfois, ça soulageait grandement. Puis, elle ne le faisait jamais méchamment, elle énonçait juste des faits. Rien de plus. Certains avaient le don de la rendre folle et Renée est un bon moyen pour vider son sac sans qu’elle n’explose. Et vu la vie de la jeune femme, nul doute uq’elle aussi en avait besoin. Ari s’était toujours demandée pourquoi Renée avait choisi cette voie pour son travail, elle-même n’aurait pas pu supporter ces clients snobs. Mais c’était le choix de Renée et jamais, Ari n’allait le remettre en cause. Elle était assez grande pour savoir ce qu’elle désirait n’est ce pas? Du moins, la petite blonde l’espérait de tout son cœur.
Prenant son téléphone, elle passa rapidement commande. Il faudrait une demi-heure pour que le livreur passe, c’était parfait. Cela laissait le temps à Renée de terminer sa douche puis de se poser sans être obligée de se jeter de suite sur la nourriture. Ari alluma la télévision en attendant, zappant sur toutes les chaînes. Et elle fut rejointe rapidement par Renée. Un sourire apparut sur ses lèvres. “Le livreur ne devrait plus tarder! Sauf s’il se perd en route.” Ce qu’elle n’espérait pas. Voyant que Renée la regardait, elle en fit de même, penchant doucement la tête sur le côté. “Y a quelque chose qui ne va pas? Ou tu es jalouse de ma beauté même après des heures au boulot?” dit-elle sur le ton de la taquinerie.

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"Jamais, jamais, jamais," répétai-je avec un sourire, laissant échapper un petit rire complice. Ari avait raison, notre amitié était indestructible, malgré nos différences et les tumultes de nos vies respectives. Sa présence était essentielle à mon équilibre, et je ne pourrais jamais l'effacer de ma vie, même si je le voulais.

"Oui, la dure loi de la vie," acquiesçai-je avec un petit soupir. Ari avait cette capacité unique de me faire rire et de me faire voir les choses sous un angle différent, même lorsque la vie devenait trop compliquée.

Je partis sous la douche rapidement, laissant l'eau chaude apaiser la fatigue accumulée au fil de ma journée de travail. Les pensées vagabondaient encore, se mélangeant au doux son de l'eau qui ruisselait. Ari avait toujours été curieuse de mon choix de carrière, mais elle ne me jugeait jamais, ce qui était réconfortant.

De retour dans le salon, enroulée dans ma serviette, j'entendis Ari parler du livreur. "Super, je commence à avoir faim," répondis-je, me laissant tomber sur le canapé à ses côtés. "J'espère juste qu'il ne se perd pas en route."

Son regard taquin me fit sourire. "Oh, tu sais bien que ta beauté m'éblouit à chaque instant," répondis-je avec une moue joueuse. Mon sourire s'élargit alors que je la taquinais à mon tour, sachant que notre complicité était toujours intacte. "Mais non, rien de tout ça. Je me demandais simplement si on avait encore quelque chose à déballer de nos journées, des scoops de la vie trépidante d'Ari ou des clients exigeants. Taffer avec mon paternel c'est jamais simple... la pression... c'est une folie quotidienne. J'ai l'impression que je pourrais exploser à chaque instant." Terminé-je un poil remontée à l'idée que mon père puisse tenir ma vie comme ça entre ses mains.

Mais les paroles taquines d'Ari firent naître un léger rougissement sur mes joues. Son humour avait toujours eu cet effet sur moi, provoquant un mélange de gêne et d'excitation. Mon cœur s'emballa légèrement alors que je lui répondais, nos échanges complices créant une atmosphère chaleureuse et familière entre nous.

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“Attends, tu peux répéter? Je pense que je n’ai pas compris ce que tu viens de me dire?” dit-elle avec un grand sourire, heureuse de pouvoir l’embêter. Il n’y avait pas à dire, Renée était vraiment le petit soleil dans la vie d’Ari. C’était bien la seule personne qui était capable de lui faire tout oublier rien qu’avec sa présence. Il suffisait qu’elle soit à ses côté pour que la jeune femme ne soit plus si fatiguée de la vie qu’elle menait. Avec sa présence, elle apportait des ondes positives qui lui donnaient envie de se battre à tout moment. Ari ignorait ce qu’elle ferait de sa vie si jamais leur chemin devait un jour se séparer. Nul doute qu’elle ne s’en remettrait pas.
Dans la vie, il était si facile de se lier d’amitié. Mais il était plus délicat de vraiment la renforcer et de la garder. Pourtant, elles, elles y parvenaient. Même avec le temps et leurs différences, leur amitié était toujours aussi belle qu’à son début. “S’il se perd en route, promis, je vais le chercher moi-même.” Ce serait le comble d’avoir le livreur qui se perd. “Arrête, tu vas me faire rougir.” Ari se mit à rire bien qu’un peu gênée face à ce compliment. Son cœur venait juste de faire un bond dans sa poitrine. Avec elle, son organe vital avait tendance à s’agiter. Elle n’arrivait point à le contrôler. Même si elle souhaitait faire abstraction de cette sensation, elle n’y parvenait pas. “Tu sais que je suis là si tu as besoin de parler, hein? Si tu sens que tu es sur le point de craquer, je veux être là pour toi. Si tu veux te défouler, je peux l’être aussi. Parfois, ça fait du bien de vider tout son sac pour pouvoir souffler un bon coup par la suite. Je ne veux juste pas que ce que te demandent les autres deviennent plus forts que toi. T’es ta propre priorité.” dit-elle avec un petit sourire en la prenant dans ses bras. Elle l’étreint quelques instants avant de se détacher légèrement d’elle. “Après, si t’as des scoops croustillants, je ne suis pas contre non plus.” Elle lui tira la langue, curieuse elle? Juste un peu.

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« Je crois avoir dit que je ne pourrais jamais te laisser tomber, non? Genre, jamais. Tu es beaucoup trop importante pour moi. Et s'il le faut, je peux le redire, encore, et encore, et encore, et encore, et encore, et encore, et encore... » terminais-je enfin, affichant un sourire amusé, aimant taquiner Ari jusqu'à ce que parfois je ne devienne un peu pesante. Mais sa présence était comme un rayon de soleil inattendu dans ma vie, une source d'énergie et de rires qui éclairait mes journées. Rien ni personne n'arrivait à me faire oublier ma fatigue comme elle le faisait.

Son absence m'effrayait plus que je ne l'admettrais. Imaginer un futur sans sa compagnie, sans ses éclats de rire, était une perspective qui m'effrayait au plus haut point.

L'entretien de notre amitié, malgré les années qui passent et nos différences, était une bénédiction inestimable. « Tu sais que si le livreur se perd, je pars directement à sa recherche, je déteste laisser des doutes planer, tu me connais », déclarais-je sur le ton plaisant qu'on avait souvent. Ari avait le talent de me faire sourire en toutes circonstances. Mais ces battements fous de mon cœur ? C'était sa seule et unique cause. Une sensation indomptable.

[color]« T'es vraiment un ange. Je sais bien que tu aimerais que je vide mon sac sur tout ce qui se passe à la banque. Tu voudrais que je te dise à quel point je suis mal à l'aise à mon job, que je voudrais tout faire pour en partir, et que tu as foutrement raison de m'encourager à le faire... Mais je manque de courage. Ari, je ne suis pas aussi forte que tu le penses. Pas aussi forte que toi... »[/color] dis-je en lui attrapant la main que je serre fort entre mes doigts. « J'ai beau m'inspirer de toi, ce n'est pas aussi facile que tu peux le laisser paraître. » Achevais-je avec un sourire presque fatigué. Mais je reprends rapidement mes esprits. « Quant aux potins ma toute belle... Tu te souviens de Cindy? La rouquine de la compta? Celle que je soupçonnais d'être gay? Eh bien je crois qu'elle m'a fait des avances! » Finis-je par exploser de rire en me laissant tomber dans le fond du canapé, la main de Ari finalement reposée sur ma cuisse encore chaude.

@Ari Holloway 3518434444

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