Michael - Médecin au grand coeur

01. — Je suis né le 10 octobre 1967 à Los Angeles. Cela remonte à tellement loin, mais si vous demandez à mes parents, ils vous diront qu’ils s’en souviennent comme si c’était hier. C’est d’ailleurs le moment où je roule des yeux quand ils disent ça en ma présence. Ma mère adore parler de « la naissance de ses merveilleux enfants », dire que les quatre grossesses, ce sont plus ou moins bien passés. Qu’elle avait des envies bizarres, pour moi, c’était des sortes de cornichons avec du chocolat fondu, pour ma sœur, c’était de la purée au caramel, pour mon autre sœur une tranche de pain de mie avec de la fraise et de la mayo mélangé et pour mon frère du bacon frit avec du beurre de cacahuète. Je suis l’ainé de la fratrie, le winner, le meilleur, les autres sont qu’une pâle copie. J’ai 2 ans de différences avec ma première soeur, j’ai 4 ans de différences avec mon autre soeur et j’ai 6 ans de différences avec mon frère. C’est marrant, tous les deux ans, on avait un ajout à la famille.
02. — Nous avons été élevés dans un esprit strict, respectueux, d’aider les autres et dans une famille aimante. Mon père a été un militaire de carrière très respecté. Il a pas mal était décorés. C’est simple pour faire court, mon père quand j’étais petit, c’était mon héros, ça l’est encore maintenant. Je suis très fier de ce qu’il a fait. Ma mère était une professeur d’histoire au lycée, ce n'était pas toujours drôle à la maison niveau devoir. Je n'ai pas peur de dire que j’ai les meilleurs parents de l’univers, ils m’ont inculqué beaucoup de choses et m’ont toujours soutenu dans mes projets. Nous sommes une famille très proche et très soudée. Quand nous étions tous majeurs ont partaient tous à la conquête d’un pays. Nous avons fait cela pendant plusieurs années pendant les vacances d’été. Nous nous voyons tous régulièrement autour d’un grand repas, pour des randonnées, des fêtes d’anniversaires.
03. — Mon père a beaucoup bougé au début de sa carrière militaire et nous avons bougé un peu partout dans les Etats. C’est sûr que nous avons vu pas mal de paysage Américain. Après quelques années, quand j’avais 12 ans, mes parents sont retournés vivre à Los Angeles. La vie là-bas, était plutôt cool pour le pré-adolescent que j’étais. Je me suis fait une petite bande d’amis au collège, on était tout le temps collé ensemble. En étant plus mature, j’ai aidé ma mère avec mes soeurs et mon frère. J’ai pris mon rôle de grand-frère très au sérieux et je les aidais quand on rentrait des cours avec leur devoir et leur goûté. J’étais un élève plutôt appliqué, j’aimais beaucoup les maths et l’anglais. J’aidais mes amis quand ils avaient du mal avec les mathématiques. Nous avons été au même lycée. Les premiers flirts ont d’ailleurs commencé, les sorties pour faire la fête aussi. Bon, je ne suis pas un grand fêtard, mais je m’amusais aussi. D’ailleurs, un jour, je devais avoir quoi 19 ans. J’étais à une fête sur une plage, il faisait chaud et le soleil commençait à disparaître laissant une belle lueur dans le ciel. Je n’avais pas demandé à mes parents d’y participer, chose que je n’ai jamais fait. Je voulais absolument y être, il y avait la fille dont j’étais très amoureux qui était là et je voulais une chance d’être avec elle. J’ai voulu faire un peu le mec, je n'aurais pas dû, j’ai un peu bu plus que nécessaire. Bon on s’est embrassé, mais, parce qu’il y a un, mais… Nous nous sommes fait prendre par une patrouille de police et évidemment boire de l’alcool quand on à pas 21 ans c’est mort. L’un des officiers de police présent était un bon ami de mon père, évidemment il m’a ramené chez moi. Quelle ne fut pas la surprise de mon père de me voir sur le palier avec Mark, l’officier de police et non dans mon lit. Il était très très en colère et j’ai passé un très mauvais quart d’heure. J’étais plus du tout fier de moi et j’étais triste d’avoir déçu mon père. On en rigole maintenant et il adore me taquiner sur ce sujet. Quand je dis que mes parents sont des gamins qui adorent nous foutre mal à l’aise.
04. —  À la fin du long lycée, je me suis dirigé vers des études de médecine. Je voulais absolument aider les gens d’une certaine façon, me rendre utile. J’ai dû faire pas mal d’étude encore. À certains moments, ce fut assez compliqué, j’ai douté pas mal me demandant si j’allais y arriver et si j’étais vraiment fait pour se métier. Mes parents ont toujours été derrière moi à me soutenir, m’aider, me guider. Sans eux, j’aurais abandonné. J’ai mes amis aussi qui m’ont soutenu, mon fait prendre l’air quand j’en avais besoin. Je me suis accroché comme j’ai pu, je voulais absolument faire ce métier. Comme on dit, toujours croire en ses rêves. Quelques années plus tard, j’ai réussi à décrocher mon diplôme de médecine. Me voilà donc médecin, me voilà donc prêt à sauver des gens. C’est un peu intimidant et existant aussi. J’avais hâte de commencer. J’ai fait quelques années à l’hôpital de Los Angeles et ensuite, je suis parti il y a un peu plus de 20 ans pour Newport Beach. J’ai suivi une personne par amour et je ne suis jamais parti de là-bas. J’adore cette ville.
05. — Il y a 5 ans, ma vie à quelque peu était bousculée. J’étais de garde et je m’occupais de mes patients quand un jeune homme a été admis aux urgences à la suite d’une blessure reçue lors d’un match de football américain. Je l’ai accueilli, je me suis présenté et je me suis occupé de lui. J’ai regardé ce qu’il avait, tout en faisant cela, j’ai croisé le regard du jeune homme à côté de l’homme sur le brancard. Je m’en souviens encore du frisson que j’ai ressenti, je l’ai tout de suite trouvé très beau et il me plaisait bien. Je ne peux pas l’expliquer, mais j’ai ressenti des picotements dans le ventre, mon cœur qui s’est mis à accélérer. Il ne faut pas être un médecin pour reconnaître les symptômes. Il s’est présenté, j’étais limite suspendue à ses lèvres. C’était le frère de mon patient, un dénommé Anthony Sterling. Je lui ai dit qui j’étais et en suite, je suis retourné à mon patient, parce que bon, c’est bien beau de parler, mais le patient souffre quand même. Nous nous sommes donné rendez-vous pour se parler plus tard. Je voulais tout savoir de ce jeune homme, vraiment tout. Qui il était, ce qu’il faisait, surtout s’il était célibataire. Avant d’aller au rendez-vous, j’ai un collègue avec qui je m’entends très bien qui m’a averti sur Tony en disant qu’il ne fait que des coups d’un soir limite. Aie, c’était trop beau pour être vrai, personnellement, je ne recherchais absolument pas ça. J’ai passé l’âge de tout cela. Je voulais me poser avec quelqu’un. Malgré l’avertissement, j’ai quand même été au rendez-vous. J’ai suivi mon coeur, je voulais vraiment apprendre à le connaître. Bon évidemment, j’ai tout de suite mis les holà et je lui ai que je connaissais sa réputation et que ça ne m’intéressait pas d’être une autre personne griffonnée sur un bloc-note. Nous avons parlé et il m’a dit qu’il allait me montrer que ça n’allait pas être le cas. Contre toute attente, il a tenu parole et c’est le meilleur qui me soit arrivé dans ma vie. Je ne regrette absolument pas d’être allé le voir. On s’est même fiancé il y a 2 ans et maintenant, on parle mariage, ce qui m’enchante, mais en même temps ça va poser problème. Mais qu’on ne s’y méprenne pas, j’aime énormément Tony, je suis tellement chanceux de l’avoir à mes côtés et j’aime passer du temps avec lui.
06. — Niveau vie amoureuse tout va très bien. J’ai le meilleur fiancé qu’on puisse rêver. C’est vrai que nous avons une petite différence d’âge, mais comme je dis toujours à ceux que ça dérange, l’amour n’a pas d’âge. Puis si ça dérange quelqu’un, il peut passer son chemin. Pour en revenir à Tony c’est vraiment le meilleur petit ami/fiancé. Nous parlons en ce moment beaucoup de mariages. Je sais qu’il est très très enthousiaste à l’idée de m’épouser, mais je n’aime pas qu’on évoque trop le sujet. Ne vous méprenez pas, je veux l’épouser, je l’aime à un point inimaginable, c’est l’homme de ma vie, le seul et l’unique. C’est juste que j’ai un petit problème… Bon gros problème. En parlant mariage avec lui, je me suis souvenu que j’étais déjà marié à une femme. Alors comment j’ai pu oublier ce petit, gros, détail bah tout simplement parce que je ne suis plus avec la fameuse personne. C’était une grande erreur de jeunesse. On était jeune et débile, on pensait vivre notre vie ensemble et finalement, nos chemins ce sont séparés assez vite. Elle est partie de son côté et moi du mien. J’ai rangé ma bague dans un endroit et les années sont passées et j’ai totalement oublié. Maintenant, je suis dans la merde parce que je suis toujours marié a cette personne et je dois le dire à Tony. Ça, c’est une autre histoire.
07. — Quand je suis en repos, j’aime rendre visite à ma famille. Quand mon frère ou mes sœurs ont besoin de moi j’hésite pas une seule seconde et je vais les voir. Je sais que mes deux sœurs ont un peu de mal avec le bricolage donc elle m’appelle. Je ne dis pas que cela est bien fait, mais bon jusque-là, tout ce que j’ai construit tient. J’aime aller boire un café chez mes amis ou bien mes proches, parler de tout et de rien. J’aime aussi passer du temps avec Tony à la maison à ne rien faire. Ça fait du bien des fois de juste rester chez soi et profiter.
08. — J’aime beaucoup le sport. Quand j’étais plus jeune, j’étais un bon sportif. Mes parents m’avaient inscrit quand j’étais enfant au karaté. Au début, je trouvais ça un peu nul, puis j’ai changé d’avis. La compétitivité a pris le dessus. J’ai fait du foot jusqu’à l'adolescence. Je voulais faire du basket, mais niveau taille c’était un peu compliqué. Mes parents auraient bien aimé que je continue le football au niveau professionnel, mais je ne voulais pas, je voulais faire autre chose. J’aime la course aussi, le dépassement de soi, l’adrénaline que l’on ressent, la plénitude aussi. Je cours régulièrement, pas tous les jours, mais régulièrement. J’ai toujours le même trajet de quelques kilomètres. Courir m’aide à me libérer l’esprit des tracas quotidien, à ne penser à rien, juste à écouter de la musique et laisser mes jambes me porter loin. J’aime courir « tôt » le matin, quand personne n’est réveillé. Niveau sport, j’aime le basketball, le football américain, le baseball, le football, la F1. J’adore la F1, la vitesse des voitures et les coureurs me fascinent. Je suis pour l’écurie Ferrari, je sais qu’un jour elle sera une nouvelle fois championne du monde. J’ai pratiqué le skateboard, maintenant, je me tiens loin de cet engin, j’ai trop peur de tomber. J'aime aussi faire de la randonnée, c'est tellement apaisant de marcher dans la nature écoutée les oiseaux, le vent, les animaux. Partir pour une matinée ou une journée marcher et découvrir des endroits magnifiques, c’est tellement revivifiant.
09. — On dit souvent que la musique adoucit les moeurs, quelle a un pouvoir sur notre cerveau. La musique pour moi est une sorte de drogue, mais une bonne drogue. Elle a la puissance de nous permettre de réduire notre anxiété, de nous mettre de bonne humeur et de nous motiver. Enfin, je ne suis pas là pour faire une dissertation sur la musique ou qui que ce soit. Je voulais simplement faire part du fait que j’aime beaucoup en écouter est ce depuis ma plus tendre enfance. J’ai été bercé au son des Beatles, un des groupes préférés de ma mère. Les chansons telles que « Helps! », « Let it Be », « Comme Together » et « Hey Jude », ont fait mon enfance. Pink Floyd avec « The Wall ». The Animals avec « Don’t Let Me Be Misunderstood » et Queen qui a bercé mon adolescence. Durant ma jeunesse, j’en ai écouté pas mal. Je m’amusais à écrire les paroles sur des feuilles, j’essayais même de savoir les notes de musique jouées. Bon autant dire que je n’étais pas très fort, mais ça me passait le temps quand il pleuvait ou neigeait et que je ne pouvais pas aller dehors. C’est vrai que l’époque, c’était un peu compliqué d’écouter de la musique on n'avait pas de baladeur, iPod, téléphone ou je ne sais quoi avec nous. Maintenant, c’est tellement simple d’en écouter partout et quand on veut. On ouvre notre téléphone, l’application Spotify et bonjour la Playlist « Michael », oui très original comme nom. Je suis devenu un grand fan de Coldplay, ce groupe est fantastique, j’aimerais tellement les voir en concert. J’écoute aussi du Placebo, Imagine Dragons, Moby, Texas, OneRepublic, Sting et d’autres. J’aime à peu près tout comme style de musique sauf le RAP, je déteste ça, la musique classique et le hard rock.
10. — J’adore les animaux, surtout les chats. (Tony si tu lis ce passage ) - Je pratique le tennis pour me défouler un peu - Je fais de la randonnée quand j’ai le temps - J’adore voyager, découvrir d’autres pays - J’adore les bracelets d’ailleurs j’en porte 4 à mon bras droit - À mon bras gauche je porte une montre que m’a offert l’une de mes soeur pour un de mes anniversaires - J’ai mon permis moto - J’ai mon permis voiture - Il y a quelques années j’ai possédé une Kawasaki - Je suis un vrai cordon bleu quand j’ai le temps de cuisiner - Je déteste les épinards, berk - J’ai une peur bleu des serpents - J’aime bien bricoler - J’adore la bière - J’adore l’été - J’aime passer du temps sur mon canapé à me relaxer avec mon fiancé - J’aime regarder les étoiles - J’aime passer du temps avec mes proches - J’aime les films comiques - J’aime les films d’actions - Je déteste les séries/films de science-fiction - Je déteste les films d’horreur, loin de moi c’est truc là. On m’oublie - Petit, je détestais les aiguilles - J’ai fumé, mais j’ai arrêté il y a un moment - J’aime lire les romans policiers - Je fais du karaté - J’adore la période de Noel.